Au sein de l’éducation populaire, l’approche environnementale se décline depuis les années 1970 autour de la thématique de la « sensibilisation » ou de « l’éveil à la nature ». Pourtant, en s’adressant principalement à des publics déjà acquis, cette éducation manque par là sa visée populaire. Si cette approche est devenue relativement consensuelle et répandue, elle semble néanmoins trouver des limites dans son incapacité à susciter un véritable engagement des publics éloignés des questions environnementales et à impulser des changements comportementaux décisifs.
La « sensibilisation » à la nature semble donc être un passage nécessaire mais non suffisant à la construction d’un véritable engagement écocitoyen. Ce constat, nous pousse à devoir différencier rapport à « la nature » et rapport « à l’écologie » qui semble engager un déterminant supplémentaire dans le développement d’un sentiment de responsabilité sociale et environnementale.
Cette démarche permettra dans un premier temps de dresser un panorama des approches soutenues dans les différentes structures, puis dans un second temps de déterminer des axes de travail pour faire en sorte que notre posture éducative emporte l’adhésion des publics et enfin concevoir une éduction populaire à l’environnement propre à notre réseau.  
Comment les MJC peuvent-elles participer à la construction d’un engagement citoyen à l’échelle de nos territoires ? Comment agir pour mobiliser autour des enjeux environnementaux ? Comment faire évoluer nos pratiques pour répondre à cette priorité écologique ?  
Les portes d’entrées à la transition écologique sont multiples, porteuses d’une économie locale, de la création de nouvelles solidarités et d’échanges entre nos villes et nos campagnes. La transition écologique est là et devient l’expression de pratiques culturelles, sociales, économiques qui viennent s’associer aux problématiques écologiques.